Le dernier film de Wang Bing en exclusivité à l’Institut de l’image !
"Un film une fois de plus saisissant, obsédant, sur un pays (…) habité par des âmes qui dégagent une énergie étonnante. On attend avec impatience la suite de la trilogie."
L’Institut de l’image développe de nombreux partenariats et propose régulièrement des soirées débats avec des intervenants divers, critiques de cinéma, écrivains, artistes.
Zhili, à 150 km de Shanghai. Dans cette cité dédiée à la confection textile, les jeunes affluent de toutes les régions rurales traversées par le fleuve Yangtze. Ils ont 20 ans, partagent les dortoirs, mangent dans les coursives. Ils travaillent sans relâche pour pouvoir un jour élever un enfant, s’acheter une maison ou monter leur propre atelier. Entre eux, les amitiés et les liaisons amoureuses se nouent et se dénouent au gré des saisons, des faillites et des pressions familiales.
Le dernier film de Wang Bing en exclusivité à l’Institut de l’image !
"Un film une fois de plus saisissant, obsédant, sur un pays (…) habité par des âmes qui dégagent une énergie étonnante. On attend avec impatience la suite de la trilogie."
Journaliste, documentariste et réalisateur de films de fiction – notamment le remarquable Dirty Difficult Dangerous – Wissam Charaf fait partie des cinéastes qui chérissent la forme du court-métrage. Tout au long de sa carrière, il a choisi de raconter des histoires courtes : son film le plus récent, Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues, est d’ailleurs un conte d’une vingtaine de minutes qui pointe avec humour l’absurdité systémique du Liban contemporain. Pour la Biennale d’Aix, nous proposons de voyager dans la carrière de Wissam Charaf à travers trois de ses courts-métrages :
Après (34 min, 2016)
Hani revient dans son village du Liban qu’il trouve abandonné et hostile. Dans ce pays, fin de parcours pour les âmes perdues, Hani devra réapprendre à vivre.
Souvenir inoubliable d’un ami (25 min, 2018)
Chadi, un garçon de treize ans, premier de sa classe, découvre qu’il peut monnayer son talent. Si ce n’est pas encore pour de l’argent, ce sera pour gagner l’intérêt de la jolie Raya à qui il n’ose pas parler.
Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues (20 min, 2023)
Au Liban, sur une digue en chantier, Raed doit empêcher l’accès au bord de mer. Alors que l’horizon est bouché chaque jour par le chantier, il fait des rencontres singulières.
En présence du réalisateur samedi 6 avril à 14h30
Né d’un père catholique conservateur et d’une mère syrienne despotique, Michel s’est jeté à corps perdu dans une vie d’excès au cours de laquelle il a dû affronter les démons du Liban, combattre au sein d’une milice et céder aux horreurs de la guerre avant de s’exiler en Espagne, où, devenu Miguel, il s’est laissé étourdir par la Movida postfranquiste en assumant enfin son homosexualité. La documentariste Éliane Raheb le pousse dans ses ultimes retranchements et le confronte aux spectres surgis de son passé.
En présence de la réalisatrice samedi 6 avril à 17h
Nazareth avait douze ans, Lousaper était encore un nouveau-né lorsque le génocide arménien perpétré par les turcs ottomans débuta en 1915. Le film trace les chemins d’exils qu’ils parcoururent, depuis leur village de Burunkila jusqu’à Beyrouth, passant par Le Caire, l’orphelinat de Saida et celui de Jbeil, avant de se retrouver des années plus tard autour d’une table, où ils s’aimèrent et décidèrent de fonder une famille.
En présence de la réalisatrice vendredi 12 avril à 18h
Par une nuit de pleine lune, la jeune Najwa et le musicien Mansour se rendent à Beyrouth. Ils suivent la piste des passeurs pour rejoindre une femme de l’autre côté de la mer. À quelques rues de là, Selim, le gardien de l’ancien phare, tente de réparer l’électricité de son quartier…
« C’est l’ancien phare de Beyrouth, entouré par la modernité, qui a été l’image source du film. Et puis petit à petit, d’autres images nous sont apparues jusqu’à former un conte qui parle de la mer, de l’histoire d’une ville. On fonctionne toujours comme ça au niveau de l’écriture, on suit le fil des apparitions, des sons, qui nous viennent comme des certitudes pour raconter une histoire plutôt que d’inventer des images à placer dans une histoire que l’on aurait préécrite. »
L’histoire d’une rencontre impossible entre deux jeunes étudiants, séparés par la guerre à Beyrouth en 1977…
Cinéaste d’exception, chef de file du nouveau cinéma libanais des années 1970, Bohrane Alouié nous a quitté l’année dernière, laissant derrière lui une œuvre visionnaire, toute en poésie.
Dimanche 21 avril à 14h30
Juillet 2006. Une guerre éclate au Liban. Une guerre qui vient briser les espoirs de paix et l’élan de notre génération. Nous ne savons plus quoi écrire, quelles histoires raconter, quelles images montrer. Nous nous demandons : « Que peut le cinéma ? ». Nous partons à Beyrouth avec une icône, une comédienne qui représente pour nous le cinéma, Catherine Deneuve. Elle va rencontrer notre acteur fétiche, Rabih Mroué. Ensemble, ils parcourent les régions touchées par le conflit…
Suivi d’un échange en visio avec les réalisateurs dimanche 21 avril à 17h30