« Il fait extrêmement froid. Ce sont les derniers jours du dernier hiver du 20e siècle. Je suis à Chicago pour un festival mais également pour réfléchir, savoir où j’en suis avec l’autre, avec le monde aussi. Là-bas, tout ce qui mine notre quotidien s’exacerbe ; amourette, neige et oubli, ma lettre est la chronique de cet « hiver de l’amour », le relevé instable de ce gel du réel. Bienvenue dans l’indifférence. »
Vincent Dieutre