vendredi 9 mars à partir de 13h30, avec le LESA laboratoire de recherche de l’Université d’Aix Marseille.
Avec la cinéaste Sepideh Farsi, Bamchade Pourvali, spécialiste de l’essai filmé et du cinéma iranien contemporain, Jean-Luc Lioult, professeur de cinéma à l’université d’Aix-Marseille, Claire Duport, responsable de projets culturels et de création, ZINC-arts et cultures numériques, la friche la belle de mai, Caroline Renard, maîtresse de conférences en cinéma à l’université d’Aix-Marseille.
Née à Téhéran en 1965, Sepideh Farsi vit entre Paris et Téhéran depuis 1984. Après des études de mathématiques et quelques années de pratique photographique, elle réalise des courts-métrages de fiction, puis réalise ses premiers documentaires. Ses films Harat et Téhéran sans autorisation sont réalisés (en partie pour le premier et totalité pour le second) avec un téléphone portable. C’est cette particularité que nous souhaitons questionner en sa présence.
Interroger le cinéma ou l’art du côté de la technique, c’est bien sûr questionner les conditions d’apparition d’un mode d’expression particulier, c’est prendre acte du caractère politique de ces pratiques artistiques mais c’est aussi plus simplement se demander comment le choix d’un support modifie ou déplace une pratique artistique. Qu’est ce qui change du cinéma dans le pocket-film ? Qu’est ce qu’il en reste ? Quel spectateur est construit par ce format si particulier ?
PROGRAMME
13h30 Sabine Putorti et Caroline Renard, Introduction de la journée
13h45 Jean-Luc Lioult : "Image numérique, technique et idéologie"
14h15 Claire Duport : « Deux films du projet « Des films dans la poche », en regard avec deux
films du Festival Pocket Films »
14h45 Fragments d’une révolution présenté par Bamchade Pourvali
16h15 Bamchade Pourvali : « Iran 2009, les Images du Net ».
16h45 Sepideh Farsi : filmer Téhéran en 2009
17h15 Caroline Renard : conclusion, débat