« Falstaff, c’est moi ! » aimait à déclarer Orson Welles lors de la sortie en 1965 de ce film qu’il considérait comme le chef-d’œuvre de sa carrière. Si, comme Giuseppe Verdi avant lui, il a puisé dans l’univers de William Shakespeare pour imaginer ce personnage grotesque et touchant, il y a mis aussi beaucoup de lui-même. Derrière cette histoire d’amitié trahie et de jeunesse perdue, transparaît une métaphore de l’artiste impuissant face au pouvoir des hommes.
En écho à l’opéra Falstaff de Giuseppe Verdi programmé au festival d’Aix en juillet
Présenté par Raphaëlle Blin