« Dans l’obscurité somptueuse d’un quartier traversé d’ombres hiératiques, soudain le rouge de draps sanglants. Arrivée trop tard, Vitalina Varela n’a plus qu’à gérer les affaires de son mari défunt. Elle ne pleurera pour aucun malheureux : face aux hommes rongés ou déchus, elle s’attelle à rebâtir, plan après plan, mur après mur, contre la triste réalité d’une vie n’ayant pu se construire au Portugal sous un toit décent, le souvenir d’une solide maison commune au Cap-Vert. »
Antoine Thirion, festival de Locarno
En présence de Pedro Costa