C’est le film d’un marcheur solitaire remontant Durance jusqu’à sa source , dans une fin de monde, vidé de toute présence humaine mais qui capte les signes de celui qui renaît.
L’industrialisation a contraint, endigué, détourné, vidé cette rivière sauvage en rompant les flux, isolant et enfermant les paysages entre canaux, barrages, digues et épis stoppant la circulation des sédiments, des alevins, des végétaux, des histoires colportées, par une artificialisation sans retenue et un détournement du vivant.
Solastalgie, certainement ; mais aussi un désir de tisser un film qui ouvre vers des futurs impensés.
Suivi d’une rencontre avec François Lejault
En partenariat avec l’association Sextius Demain (entrée libre)